19 AVRIL
LECTURE DE l'EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT Jean 3, 31 - 36
« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous.
Celui qui est de la terre est terrestre,
et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu,
et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage
certifie par là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé
dit les paroles de Dieu,
car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils
et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ;
celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie,
mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
MEDITATION
La vie éternelle
dépend de notre foi au Fils.
Mais qu'est-ce que "croire au Fils" ?
Entendre et dire
Dieu veut offrir la Vie et la Vie éternelle à
tout être humain...
Il est impossible de penser autrement.
Tout être humain
a donc la possibilité de recevoir
la Vie éternelle
et par le fait-même de croire au Fils,
même sans le connaître explicitement.
Croire au Fils ?
Entendre la Parole en soi, dans le monde,
entendre et dire la Parole portée par le Souffle venu d'en haut,
être témoin de la vérité quel qu'en soit le coût,
croire à la lumière au pire des ténèbres,
choisir les béatitudes comme valeurs,
voir en chacun un enfant de Dieu,
faire de la terre un Royaume qui ressemble à celui de Dieu,
vivre une vie qui vaille la peine d'être éternelle.
?
LECTURE DE l'EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT Jean 3, 31 - 36
« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous.
Celui qui est de la terre est terrestre,
et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu,
et personne ne reçoit son témoignage.
Mais celui qui reçoit son témoignage
certifie par là que Dieu est vrai.
En effet, celui que Dieu a envoyé
dit les paroles de Dieu,
car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure.
Le Père aime le Fils
et il a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ;
celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie,
mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
MEDITATION
La vie éternelle
dépend de notre foi au Fils.
Mais qu'est-ce que "croire au Fils" ?
Entendre et dire
Dieu veut offrir la Vie et la Vie éternelle à
tout être humain...
Il est impossible de penser autrement.
Tout être humain
a donc la possibilité de recevoir
la Vie éternelle
et par le fait-même de croire au Fils,
même sans le connaître explicitement.
Croire au Fils ?
Entendre la Parole en soi, dans le monde,
entendre et dire la Parole portée par le Souffle venu d'en haut,
être témoin de la vérité quel qu'en soit le coût,
croire à la lumière au pire des ténèbres,
choisir les béatitudes comme valeurs,
voir en chacun un enfant de Dieu,
faire de la terre un Royaume qui ressemble à celui de Dieu,
vivre une vie qui vaille la peine d'être éternelle.
?
ECTURE DE l'EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT Jean 3, 31 - 36
Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée,
le lac de Tibériade.
Une grande foule le suivait,
parce qu’elle avait vu les signes
qu’il accomplissait sur les malades.
Jésus gravit la montagne,
et là, il était assis avec ses disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux
et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.
Il dit à Philippe :
« Où pourrions- nous acheter du pain
pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve,
car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit :
« Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas
pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge
et deux poissons,
mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit :
« Faites asseoir les gens. »
Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit.
Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains
et, après avoir rendu grâce,
il les distribua aux convives ;
il leur donna aussi du poisson,
autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim,
il dit à ses disciples :
« Rassemblez les morceaux en surplus,
pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers
avec les morceaux des cinq pains d’orge,
restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli,
les gens disaient :
« C’est vraiment lui le Prophète annoncé,
celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever
pour faire de lui leur roi ;
alors de nouveau il se retira dans la montagne,
lui seul.
MEDITATION
"C'était avant la Pâque des Juifs".
Seul Saint Jean parle de cette proximité de la fête de Pâque...
Pourquoi ?
Est-ce pour lui seulement une indication chronologique ?
Certainement pas. D'autant plus quelle est bine vague "avant..."
C'est une date théologique.
Pour Saint Jean le geste de Jésus prend tout son sens dans
le mystère pascal de Jésus.
Deux repaires pour dire cela:
- D'une part, Jean insiste sur les "restes".
Jésus lui-même demande de rassembler "et de garder",
non pas les "restes", mais le "surplus"...
Comme si tout commençait vraiment maintenant...
avec ce pain en surplus: signe du vrai pain, du pain essentiel,
celui que nous demandons dans le "Notre Père",
préfiguré par la manne au désert,
et qui est le Christ en personne dans sa Pâque justement.
- D'autre part, Jean insiste sur l'acclamation des foules
qui veulent faire de lui leur "Roi", le "Prophète,
mais il insiste aussi sur le refus du Christ qui est la signature
de sa mort annoncée.
Oui, il est essentiel pour pour Jean,
le rapprochement avec la Pâque...
et de continuer à célébrer son mystère pascal
où le Christ devient le bon pain,
le surplus pour la vie du monde,
"lui seul".
LECTURE DE l'EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT Jean 6, 16 - 21
Le soir venu,
les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer.
Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm,
sur l’autre rive.
C’était déjà la ténèbre,
et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples.
Un grand vent soufflait, et la mer était agitée.
Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades
(c’est-à-dire environ cinq mille mètres),
lorsqu’ils virent Jésus
qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque.
Alors, ils furent saisis de peur.
Mais il leur dit :
« C’est moi. N’ayez plus peur. »
Les disciples voulaient le prendre dans la barque ;
aussitôt, la barque toucha terre
là où ils se rendaient.
MEDITATION
"C’était déjà les ténèbres"
Cette phrase est en plus dans le récit
que nous livre Saint Jean de cette célèbre
traversée nocturne du Lac.
Il ne s'agit pas seulement du soir, de la nuit,
mais de la "ténèbre".
Quelle est cette ténèbre ?
Quelle est cette ténèbre
où la Lumière qui brille "dans la "ténèbre"
peine à pénétrer car empêchée,
elle qui pourtant veut envahir toute la Création ?
Quelle est cette ténèbre
où le Christ pénètre
en "marchant" sur le Mal,
en remportant, Lui, et Lui seul, la victoire ?
Et quelle est cette victoire ?
Sur les forces obscures,
et profondes, et déchaînées,
parfois ?
Laisserons-nous aujourd'hui
la Lumière pénétrer notre ténèbre
et vaincre notre peur ?
Lundi 24 avril
LECTURE DE l'EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT LUC 24, 13 - 35
les gens montèrent dans les barques
et se dirigèrent vers Capharnaüm
à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent :
« Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous me cherchez,
non parce que vous avez vu des signes,
mais parce que vous avez mangé de ces pains
et que vous avez été rassasiés.
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure
jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme,
lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Ils lui dirent alors :
« Que devons-nous faire
pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
Jésus leur répondit :
« L’œuvre de Dieu,
c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
MEDITATION
C'est vrai,
cet entretien de Jésus des gens qui le cherchent
nous invite à l'écouter leur demander:
"Que cherchez-vous ?"
Super bonne question...
Et si je prenais le temps aujourd'hui de la laisser retentir en moi :
"Qu'est-ce que je cherche vraiment ? "
Ces braves gens cherchaient Jésus ?
Est-ce que je cherche Jésus ?
Ils le cherchaient par ce qu'il les avait enseignés... nourris...
Pourquoi le cherchons-nous ?
Pourquoi ne le cherchons pas vraiment ?
Quel temps vais-je consacrer aujourd'hui
à chercher le Christ présent dans ma vie ?
Plus intéressant : lorsque Jésus leur parle de la mystérieuse nourriture pour la vie éternelle,
les gens posent une autre question:
"que faire pour travailler aux œuvres de Dieu"?
Notre recherche en elle-même peut devenir totalement folle...
Nous sommes capables des pires folies pour combler...
"Ces gens" savent que le désir de l'homme doit s'ajuster
au don... à quelqu'un d'autre, à la volonté d'un autre...
C'est la loi de toute relation et la règle pour ne pas devenir fou !
Quelle est l'œuvre de Dieu?
Que veut Dieu ?
Comment y participer ?
Etonnement : il ne s'agit nullement de "faire" quelque chose...
Il s'agit d'abord de "croire" à celui qu'il a envoyé.
Ce qui compte : notre relation de disciple avec le Ressuscité !